Tchôdron

Les sorcières - macrales - leveuses de maux - coupeuses de feu - guérisseuses. 

Leurs récits sont inspirants et joyeusement questionnants.

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Ça existe les sorcières ? À quoi ça ressemble ? Est-ce que tu connais une sorcière ?
Et si la sorcière n'était pas qu’un personnage au grand nez qui fait bouillir des enfants dans son chaudron mais avant tout une femme, une femme persécutée, une voisine qui soigne les brûlures, une amie qui fait des tisanes, une grand-mère au potager bien rempli ?
Léo et Malou racontent et rencontrent celles d’hier qu’on a brûlées et celles d’aujourd’hui qui se révèlent... Mamé et ses plantes magiques, Michée et son bûcher, Madeleine et ses mains curatives.

Aujourd’hui, comment se relier à notre passé, à nos peurs, à ce qui nous dépasse, au vivant?
Sur la scène, deux acteur·rice·s s’envolent, libèrent les corps et les voix. Parce que oui, les sorcières ça décape et décapote.
En compagnie de marionnettes, de guitares, de témoignages, les acteur·rice·s se déchaînent sauvagement pour désenchaîner gaiement nos sorcières oubliées.
Tron’nez! Les sôrcîres riv’naient..

Une exposition itinérante intitulée “Witches. Le renouveau des sorcières”, mise à disposition par ULB Culture, accompagne le spectacle. Elle se compose de 15 affiches informatives que le public pourra explorer et consulter.

Et au niveau local, il y avait aussi des sorcières... À Thiméon, plus précisément. En 1572, Catherine Colmart sera accusée de sorcellerie et finira sur le bûcher, sur la place, en face de l'église de Thiméon.